-6-
Ce
que j'avais bien
de la difficulté à accepter
aussi, c'était
le fait de ne
plus me sentir
utile pour personne.
Toute
ma vie, j'avais
travaillé auprès
du public et souvent
dans des postes
de relations d'aide.
Je me retrouvais,
toute seule, sans
pouvoir exploiter
mes talents et
je me demandais
ce que je pourrais
faire pour en faire
bénéficier
quelqu'un d'autre.
A
partir de là,
j’ai
cherché des
liens avec la vie.
Une autre façon
de vivre ma vie
plus sereinement.
Je vous fais part
ici des résolutions
que j’ai
prises.
Bien
entendu ceci n'est
que ce que moi
j'ai tenté de
mettre en pratique
et n'est ici qu'à titre
d'information,
vous demeurez seul
juge pour ce qui
est bon pour vous.
a-
En aucun cas, me
culpabiliser pour
ce qui m’arrive.
Il faut combattre
ce virus afin de
m’en
débarrasser
le plus vite, c’est
le premier objectif.
On peut faire cela
par la visualisation
comme on le fait
auprès
des enfants qui
sont atteints de
maladies dégénératives.
b- Éviter
dans la mesure
du possible les
personnes négatives
qui ne me croient
pas ou qui sapent
le peu d’énergie
que j’ai.
Ça
implique souvent
qu'il faille faire
le tri de nos amis(es).
Si après
une rencontre ou
un téléphone
je me sens plus
démoralisée
qu'autre chose,
hé bien,
il faut cesser
car j'ai besoin
d'être
encouragée
et comprise.
c-
Me faire suivre
par mon médecin
de famille qui
connaît
bien la maladie
et prend mon cas
de façon
professionnelle,
et est prêt à m’aider
vraiment, même
s’il
a souvent des formules à remplir.
d-
Savoir garder une
attitude positive
même
si ce n’est
pas toujours évident
car nous sommes
souvent incompris
par notre entourage.
J'ai
lu beaucoup en
choisissant mes
lectures afin d'y
trouver quelque
chose pour nourrir
mon âme.
Il
y a tellement de
belles pensées,
de beaux témoignages
qui peuvent nous
aider. Certains
livres de motivation
sont tellement
bien faits qu'on
y retrouve souvent
une information
aidante.
e-
Choisir des priorités
selon les situations,
est-ce plus important
pour moi de faire
un peu de ménage
ou de me faire
une petite toilette
pour être
plus accueillante
envers ma famille.
Bien
souvent, quand
on a pris un peu
de temps pour nous,
on a une meilleure
estime de soi-même
et on se sent mieux.
Bien entendu pour
chaque personne
les données
changent, mais
il y a toujours
des choix à faire
et ça
vaut la peine de
s'y arrêter
afin de faire les
bons.
f-
Essayer de connaître
mes limites et
ne pas les dépasser
inutilement. Je
sais que si je
fais des abus je
vais le payer chèrement
par après.
Est-ce
que le prix en
est trop élevé ou
si ça
en vaut la peine.
Peut-être
que d'accepter
une sortie spéciale
vous fatiguera,
mais peut-être
que ça
vaut la peine même
si on prend un
peu plus de temps à récupérer,
la joie ressentie
vaut bien cela,
non ?
g-
Ne pas s'isoler.
Le fait de sortir
dehors et marcher
quelques minutes
peut faire la différence.
Moi quand il fait
beau, je vis dehors.
J'ai une balancelle
sur mon terrain
et je crois que
c'est à peu
près
mon meilleur investissement,
j'y ai passé tellement
de temps. Aussitôt
que je le peux,
je vais m'y installer
pour dormir, lire
ou écrire
ou simplement me
recueillir.
h-
Dans mon cas, je
trouve qu'il n'y
a pas de meilleur
thérapie
que d'écrire.
Je le fais depuis
que je suis adolescente,
la feuille de papier était
ma confidente.
Quand
j'ai une décision à prendre,
je mets d'un coté les
bons arguments
et de l'autre les
moins bons. Ce
n'est pas la quantité qui
fait pencher la
balance mais bien
l'importance de
tel ou tel aspect.
Le fait de pouvoir
visualiser ainsi
ce que j'ai dans
le coeur m'aide à y
voir plus clair.
Tout
ce qu'on garde
et qu'on ressasse
dans notre tête
n'est pas très
bon. Quand on a
un problème,
il prend toute
la place et parfois,
on passe à coté de
la solution car
on ne l'a même
pas vue. Quand
on peut le voir
sur papier, c'est
sous un autre angle
que le problème
se manifeste et
c'est alors beaucoup
plus facile de
trouver des solutions.
i-
M’habituer à dire
non. Ma génération
n'a pas été habituée à penser
un peu à soi.
Je suis toujours
passée
en dernier, Je
me mets en tête
de la liste et
ce que je fais,
je le fais pour
moi en premier,
tout le monde en
sort gagnant car
je suis plus heureuse.
j- Éviter
les stress inutiles
qui nous vident
de toute énergie.
Les rancunes, les
chicanes, les discussions
inutiles qui ne
mènent
nulle part, moi, ça
me tue.
k-
Bien me nourrir
et prendre soin
de moi.. Comme
je voulais renforcer
mon système
immunitaire, j'ai
pris plusieurs
suppléments
comme de l'huile
d'onagre ou de
bourrache, du calcium,
du magnésium,
de la spiruline
et de la levure
de bière.
Manger le plus
naturel possible.
Je
ne sais pas si
j'ai bien fait,
car il y a toujours
du pour et du contre
au sujet des produits
naturels, mais
je me suis dit
que si je réussissais à renforcer
mon système,
je serais en meilleure
condition pour
passer au travers.
J'ai aussi essayé l'acuponcture
et j'ai opté pour
les massages.
Note
du 12 mai 2010;
Depuis
quelques semaines,
je prends Osteo
Joint Ease , un
supplément
pour la douleur
chronique qui m'aide
beaucoup au niveau
des articulations,
c'est la première
fois qu'un supplément
m'aide autant en
ce qui concerne
les douleurs nocturnes
et celles occasionnées
lors des marches.
L- Éviter
les colorants,
l'aspartame, les
additifs et la
cigarette qui ne
peuvent que nous
apporter encore
plus de problèmes.
m-
Comme il est difficile
de faire de l'exercice,
essayer tout de
même
d'en faire un peu,
même
dans le lit.
N-
Je n’avais
pas à ce
moment-là la
possibilité de
faire partie de
groupe; il y en
a de plus en plus
sur le web. C’est
un gros plus dans
notre vie car nous
sommes toutes des
personnes qui savent
de quoi elles parlent.
Nous savons que
nous ne serons
pas jugées
mais entendues
et surtout comprises.
-7-
Je
vais maintenant vous
dire comment je me
suis organisée
pour aller chercher
ces fameux liens avec
la vie.
Les
premières
années
sont à peu
près
toutes pareilles.
Le fait de vous
les raconter
ne vous aidera
pas beaucoup
car je les ai
passées,
en très
grande majorité dans
mon lit, mais à partir
d’un
certain regain,
je vous livre
mes batailles.
Il
y a pourtant
un fait qui a
son importance
dont je ne vous
ai pas encore
parlé,
c’est
la venue de Scoot
dans ma vie.
Ça
faisait six mois que
j’étais
pratiquement toute
seule à longueur
de journée
et même
si je dormais beaucoup,
les heures étaient
entrecoupées
de moments de tristesse.
Je
demandai à mon
mari de m’acheter
un petit chien. De
par sa nature, sa réponse
est toujours non. Je
ne prête
donc jamais d’attention à cela,
habituellement il revient
sur sa décision
mais là,
après
plusieurs demandes,
la réponse
demeurait la même.
Il
me disait, avec raison, ‘Comment
peux-tu avoir soin
d’un
chien, tu ne peux même
pas avoir soin de toi".
Je retournais me coucher
le cœur
bien gros. Je lui disais:
'' Ce n’est
pas un caprice, j’ai
besoin de sentir la
vie autour de moi.''
Malgré cela,
la réponse était
toujours la même.
Je
ne sais pas ce qui l'a
fait changer d’idée,
mais toujours est-il
qu’il
m’a
dit une bonne journée.
'' O.K., la semaine prochaine,
on va aller voir à la
SPA.'' Hourra !
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