Note;
vous
verrez
que
je
fais
souvent
des
paragraphes
a
plusieurs
endroits,
c'est
pour
en
facilité
la
lecture
car
il
y
a
beaucoup
de
textes.
A
la
suite
de
la
parution
de
Mon
histoire,
plusieurs
personnes
m'ont écrit
en
me
félicitant
d'en
avoir
fait
le
récit,
la
plupart
m'assurant
que ça
pourrait
presque être
leur
histoire
tant
ils
se
retrouvaient
dans
ce
que
je
décrivais.
Je
commence
ici
par
une
prière
que
j'ai
reçue
d'Hélène;
je
la
remercie
pour
sa
délicate
attention.
On
essaie
de
me
faire
taire
par
tous
les
moyens.
Certains
m'anesthésient à coup
de
drogues,
de
médicaments
et
d'alcool.
D'autres
appellent
au
secours
docteurs,
guérisseurs
et
charlatans,
sans
parler
des
brûleurs
d'encens
et
des
chanteurs
de
litanies.
Tout ça
pourquoi
?
Pour
purifier?
Mais
non!
Pour
guérir?
Encore
moins!
Tout
cet
arsenal
pour
me
faire
taire,
Moi,
si
aimante
au
fond,
Si
tendre
pour
celui
qui
me
connaît.
Je
viens à toi
pour
t'avertir
et
te
guider.
Je
m'annonce
en
te
pinçant,
oh!
si
gentiment...
Accueille-moi
en
ami,
J'ai
un
message
pour
toi.
La
nature,
dans
sa
grande
sagesse,
a
donné aux
hommes
des
règles
de
vie:
Éloigne-toi
des
mauvaises
habitudes.
Donne à ton
corps
l'air,
la
nourriture,
l'eau,
le
repos
et
l'exercice
dont
il
a
besoin.
Travaille modérément! Remplis ta tête et ton coeur
de sentiments purs et nobles.
Éloigne
la peur et la haine.
Recherche
la
beauté et
l'
harmonie.
Quand
tu
auras
appris
tout ça,
Je
partirai...
Tu
n'auras
plus
besoin
de
moi!
Moi,
je
te
le
dis,
Je
te
fais
mal,
c'est
vrai!
Mais
je
ne
veux
pas
te
blesser,
Je
veux
t'avertir
et
te
guérir!
Je
suis
le
meilleur émissaire
de
DIEU.
Je
te
guiderai
dans
la
voie
de
la
sagesse.
C'est
moi.... "DOULEUR" (Glanure)

Jacques
Bonjour
Moi
je
m'appelle
Jacques,
j'ai
47
ans,
marié avec
deux
enfants.
J'ai
lu
ce
que
vous
avez écrit
au
sujet
de
la
fibromyalgie
et
de
la
façon
donc
vous
avez
vécu
votre
calvaire.
Moi,
je
suis
atteint
de
cette
maladie
depuis
je
ne
sais
plus
quand,
c'est
comme
arrivé peu à peu
curieusement
sans
que
je
m'en
rendre
compte.
En
lisant
votre
histoire,
c'est
comme
si
c'était
la
mienne
que
je
revivais.
Je
peux
même
dire
que
j'ai
craqué à un
moment
donné et
que
mes
larmes,
je
ne
pouvais
plus
les
retenir.
Moi
aussi
quand
le
matin
arrivait,
je
me
demandais
si
j'allais être
capable
de
finir
ma
journée
de
travail.
Je
me
disais
je
ne
suis
pas
en
forme
et ça
va
passer
un
jour ça
ira
mieux
dans
quelque
temps.
Oui,
certains
jours
je
pouvais
faire
plein
de
choses
et
le
lendemain
pouff,
sans
savoir
pourquoi
la
fatigue
prenait
le
dessus.
Certains
malaises
commencèrent à apparaître
comme
le
reflux
gastrique,
ballonnement
après
avoir
mangé,
vertige,
mains
et
pieds
gelés,
syndrome
de
raynaud,
perte
de
mémoire,
insomnie,
mal
aux
articulations
et
muscles
etc...
Jusqu'au
jour
où je
me
suis
rendu
compte
que
j'avais
de
la
difficulté à monter
et
descendre
les
escaliers.
Tout
ceci à l'intérieur
de
6
ans
environ,
et
sans
compter
que
j'avais
une
hernie
discale
sérieuse à la
dernière
vertèbre
et
une
tendinite à l'épaule
droite.
Lorsque
les
jointures
commencèrent à enfler
et
que
je
ne
pouvais
plus
tenir
des
objets
un
peu
lourds
dans
les
mains,
je
suis
allé consulter
mon
médecin.
Lorsqu'il
m'a
vu,
il
m'a
dis
en
riant
tu
as
l'air
d'une
personne
de
95
ans.
Je
n'ai
pas
trouvé ça
drôle!
Il
disait
que
je
faisais
soit
de
l'arthrose
ou
un
bug
du
système
qui
ne
reconnaissait
plus
mes
organes
et
que
je
me
détruisais
par
l'intérieur
par
mes
anti-corps.
J'ai
pris
de
la
cortisone
et
passé un
lot
de
prises
de
sang,
radioraphie
du
cerveau, électroencéphalogramme,
pour
me
faire
dire
que
tout était
normal.
J'étais
sur
le
bord
de
la
dépression,
j'ai
du
arrêter
de
travailler,
je
n'étais
pas
préparé à ça.
Là, c'est
les
problèmes
financiers
qui
sont
apparus.
La
famille
aussi ça
ne
fonctionnait
plus
et
l'entretien
de
la
maison
que
je
ne
pouvais
même
plus
faire.
Le
médecin
ne
comprenait
plus,
il
m'a
donné des
anti-dépresseurs,
des
anti-inflammatoires,
plus
rien
n'avait
de
sens
pour
moi.
J'avais
le
goût
d'en
finir
avec
la
vie,
je
ne
voyais
plus
la
lumière
au
bout
du
tunnel
et
un
soir,
moi
aussi
j'ai
presque
passé à l'acte.
C'est
quand
j'ai
passé devant
la
porte
de
chambre
de
ma
fille
que
j'ai
réalisé que
je
ne
pouvais
pas
lui
faire
cette
peine.
Je
n'étais
plus
moi
même,
personne
ne
me
comprenait
même
pas
mon épouse,
plus
rien
de
positif,
j'étais
seul à vivre
cet
enfer.
C'est
alors
que
j'ai
découvert
internet
et
le "chatt" avec
des
personnes; j'y
ai
trouvé compréhension
et
compassion,
tout
ce
que
je
n'avais
pas
dans
mon
entourage.
Ça m'a redonné le goût de me battre.
J'ai
demandé à mon
médecin
de
voir
un
spécialiste,
il
ne
savait
de
quoi
je
souffrais,
il
m'a
donné rendez-vous à l'hôpital
St-Luc
de
Montréal
voir
un
médecin
qui
connait
certaines
maladies
difficiles à diagnostiquer.
Deux
médecins,
après
m'avoir
examiné,
ont
conclu
que
j'avais
la
fibromyalgie
et
que
seul
le
sommeil
pouvait
m'aider à reprendre
des
forces.
Il
y
a
quatre
phases
dans
le
sommeil
et
moi,
il
me
manquait
le
sommeil
profond,
le
plus
important,
qui
m'empêchait
de
récupérer.
Avec
de
bons
médicaments
pour
dormir,
j'ai
recommencé à travailler
et à reprendre
la
vie
du
bon
côté, à rencontrer
d'autre
fibromyalgiques
comme
moi
et à échanger.
Maintenant
que
je
sais
de
quoi
je
souffre
et
que
mes
limites
sont
bien
connues,
je
peux
continuer,
en
faisant
attention, à fonctionner
presque
normalement.
Je
fais
des
exercices
d'étirements,
de
relaxation,
de
méditation
et
c'est
très
bon.
J'ai
changé la
façon
de
voir
les
choses,
je
regarde
avec
les
yeux
du
coeur,
et
la
colère,
j'ai
oublié ça
pour
faire
place à l'amour
de
tout
ce
qui
m'entoure.
C'est
pas
toujours
facile,
mais
avec
mes
amis,
les
vrais,
ceux à qui
je
peux
tout
conter,
je
réussis à accepter
ma
condition.
J'en
ai
pas
beaucoup,
mais
ils
sont
là et
je
les
aime
et
je
crois
qu'eux
aussi.
Je
me
sens
moins
seul
dans
ce
que
je
vie
et
la
lumière
au
bout
du
tunnel
est
maintenant
très
proche
de
moi.
Avec
ce
que
vous
avec écrit,
maintenant
je
peux
faire
comprendre
aux
autres
ce
que
je
vis,
parce
que
moi
on
me
m'a
jamais
cru
quand
je
disais
que
j'étais épuisé et
que
je
ne
pouvais
suivre
tout
le
monde.
Encore
aujourd'hui
il
y
a
des
journées
ou
je
resterais
couché,
mais
il
faut
que
je
me
contrôle
.
Dans
mes
rencontres
au
CLSC
avec
d'autres
atteints
comme
moi,
j'ai
vu
que
je
n'étais
pas
seul
et
que
certaines
personnes
souffraient
encore
plus
que
moi.
Je
me
disais
que
jétais
chanceux
de
pouvoir
travailler
encore.
Voilà,
c'est
mon
histoire à moi
,
ce
n'est
qu'un
résumé,
elle
est
différente
un
peu,
mais
elles
se
rejoignent
quand
même
en
grandes
parties.
Je
vous
souhaite
le
bonheur
dans
ce
que
vous
vivez
maintenant
et
que
le
miracle
soit
a
100%
pour
vous.
Jacques
avec
toute
mon
admiration.
Le
7
mai
2002
Mon
cher
Jacques,
quel
témoignage
touchant
,
je
peux
sentir
les
non-dits
qui
se
cachent
derrière
tout
cela

Christine
Bonjour à toi
qui
as
allumé une
petite
lueur
d'espoir
dans
ma
vie!
Depuis
un
peu
plus
d'un
an
que
j'ai
des
symptômes
qui
me
rendent
la
vie
difficile.
J'ai
consulté un
médecin
de
médecine
générale
en
février
et
celui-ci
a
diagnostiqué une
dépression
profonde.
Je
suis
sortie
du
bureau
découragée
avec
une
prescription
d'anti-dépresseur
(400mg
par
jour)
et
des
calmants
pour
dormir!!!!
Je
ne
cesse
de
répéter à mon
mari
qu'il
est
impossible
qu'une
simple
dépression
me
donne
autant
de
douleurs
physiques
et
psychiques,
et
voilà que
je
tombe
sur
ton
témoignage
et
je
me
reconnais.
J'ai
beaucoup
pleuré parce
que
j'étais
maintenant
certaine
que
ma
maladie
n'était
pas
imaginaire.
JE
NE
SUIS
PAS
FOLLE!
Je
compte
voir
un
spécialiste
qui
pourra
me
diagnostiquer. Merci!

Moi
Voici
d'autres
messages
que
j'ai
reçus
dans
mon
livre
d'or.
La plupart étaient privés mais j'en mets quelques-uns ici avec
leur permission.
Elles viennent vous dire comment elles vivent leurs tourments.
Elles me disent aussi que de lire de tels témoignages peut aider à trouver
des solutions pour tenter d'améliorer la qualité de notre vie.
Elles me confirment aussi que j'ai bien fait de me mettre au blanc devant vous
et que mon geste n'a pas été vain.
Quand on est frappé par n'importe quelle maladie, notre vue est
embrouillée et on ne voit pas toujours les solutions qui s'offrent à nous.
Nous
oublions
souvent
d'aller
un
plus
profond
de
nous,
chercher
des
solutions
et
des
forces
pour
affronter
toutes
les
petites
et
grandes
pertes
que
nous
aurons à surmonter.
Je
remercie
du
fond
du
coeur,
toutes
les
personnes
qui
m'ont
transmis
ces
témoignages
qui
me
reviennent
comme
un
souffle
de
vie
et
me
régénèrent.

Brigitte
Bravo à vous,
c'est
un
témoignage
très émouvant
et
pleins
d'émotions.
Je me reconnaissais à travers vous et je pourrai désormais me
servir de votre lettre pour expliquer comment je me sens.
Après trois ans de fatigue intense on vient de me dire que c'est probablement
de la fibromyalgie que je fais. Mais comment en être certaine??? Par contre
j'ai tous les symptômes...
Mon premier diagnostique avait été dépression majeure, je
n'y ai jamais cru. Je vous souhaite bon courage et je m'en souhaite tout autant.
Mère de deux enfants 10 et 13 ans qui travaille 5 jours semaine...mais
pour combien de temps?
Je me sens terriblement à plat.

Monique
Quel
témoignage
serein
tu
nous
as
donné!
J'ai passé mon avant-midi de congé à lire.
La fybromialgie, je connais étant donné que ma soeur en est atteinte
et je crois bien que moi aussi.
Elle a abandonné l'idée des médecins comme toi et aussi
abandonné l'idée de s'expliquer aux autres.
Elle a toujours mal partout mais depuis qu'elle connait l'Internet elle a moins
le goût de mourir qu'elle dit. C'est une maladie sournoise qui arrive comme
un voleur sans qu'on puisse la voir venir, mais je crois fermement que ce sont
les gens fort et à caractère qui en sont atteints .Serait-ce une
leçon de vie?
Je ne sais pas mais ton témoignage me confirme bien des choses.
Merci
beaucoup
pour
ce
témoignage
et
continue
je
reviendrai
te
lire.
Monique