
Françoise
Ma
chère
Will
Les
mots
ne
peuvent
exprimer
le
sentiment
de
joie,
douleurs,
enfin
toutes
les émotions
que
j'
ai
ressenties
en
te
lisant.
J'
ai
lu
ton
histoire,
et
c'est
moi
!
j
ai
pleuré.
Tu
m'
as
fait
revivre
des
moments
que
même
si
je
voulais
les
oublier,
ce
serait
impossible; surtout
les
abus
médicaux,
les
employeurs,
les
psys
et
compagnie,
enfin,
toi,
je
te
lève
mon
chapeau,
je
t'
aime
au
bout
et
je
te
souhaite
le
meilleur
sur
cette
terre.
Voila
mon
histoire,
j
ai
52
ans
et
mère
de
2
fils
de
24
et
26
ans.
Comme
pour
vous,
on
a
diagnostiqué FM
et
FC
en
92
suite à un
accident
de
travail
incluant
commotion
cérébrale
mineure,
entorse
cervicale
C5,
C7,
entorse
lombaire,
bursite
et
tendinite
chronique,
céphalée
et
j'en
passe.
Suite à des
traitements
de
physiothérapie
qui
n'
ont
rien
donné,
sauf
me
donner
plus
de
douleurs
car
les étirements étaient
si
douloureux,
qu'en
revenant
chez
moi,
je
devais
prendre
les
deux
autres
journées
au
lit
pour
récupérer
pour
enfin
retourner
encore
en
physio.
La
compensation
ne
voulant
débourser
pour
aucun
autre
traitement, j'
ai
dû accepter
ceux-ci,
sinon
je
devais
retourner
au
travail
dans
une
condition
lamentable,
que
personne
ne
mérite
de
vivre.
Une
multitude
de
docteurs
m'ont
déclarée
dépendante
passive
et
dépendante
agressive,
maniaco..
bla
bla,
avec
des
pilules
en
quantités
industrielles.
Aucun
employeur
ne
voulait
de
moi, ça,
ce
fut
un
choc
car
c'
est
là que
j'aillais
puiser
mon
soutien,
l'amitié,
de
la
reconnaissance
pour
un
travail
bien
accompli.
Chez
moi,
mon
couple,
il
faut
le
dire
vite,
tenait
par
un
fil,
j' étais
soutien
de
la
maison
car
mon
mari
voulait être
sans
patron
et
travaillait
quand ça
lui
plaisait,
alors
tout
revenait
sur
moi.
À cause de cette maladie si mal diagnostiquée, j 'ai dû manquer
des activités sportives de mes fils, qui ont souffert terriblement de
voir une mère
malade.
Comment
leur
expliquer à eux
qui
ont
6
et
8
ans
que
je
ne
peux
pas
les
suivre,
que
je
ne
peux
pas
conduire
la
voiture,
et
que
leur
père
est
ailleurs,
pas
de
job,
mais
disant
toujours
qu'
il
avait
un
rendez-vous.
Pas
de
stress,
me
disait
le
docteur,
c'
est
meurtrier
dans
ta
condition,
voila
les
factures qui
s'
empilent
et
en
plus
j'
ai
du
me
battre
avec
cette
machine
qu'
est la
compensation
pour
gagner
ma
cause.
Un
jour,
j'
ai
dû me
présenter
devant
le
tribunal
qui
comprenait
4
hommes
qui
avaient
eu
en
main
la
décision à prendre
sur
mon
avenir.
Après
le
témoignage
de
mon
médecin
qu'
ils
ont
accepté d'entendre,
c'
est
comme
s'ils
se
foutaient
de
ma
gueule.
Alors
je
me
suis
levée
toute
fière,
j'avais
peur
mais
c'était
ma
dernière
chance.
Je
les
ai
regardés
droit
dans
les
yeux
et
leur
ai
demandé: "messieurs,
qui
de
vous
désire
me
ramener à la
maison
ce
soir?
Chez
vous,
oui,
vous
avez
bien
entendu....alors
tous
ils
se
sont
regardés,
stupéfaits.
Moi,
je
me
suis
mise à parler
sans
arrêt,
leur
disant:
alors,
toi
tu
t'attends
d
'avoir
un
souper
sur
la
table
quand
tu
vas
entrer
du
boulot,
bien
chez
moi
il
n'y
en
a
pas;
je
ne
suis
pas
capable d'en
faire
la
plupart
du
temps.
Et
toi,
tes
beaux
habits
tu
aimerais
bien
que
je
les
porte
au
nettoyeur,
bien
non, tu
vois
c'
est
quasiment
impossible
pour
moi
de
conduire.
Et
toi,
tu
aimerais
peut- être
faire
l'amour
ce
soir,
bien
non,
moi
pas
capable,
j'
ai
mal
partout,
pas à la
tête,
cher
monsieur,
mais
partout.....
Je
dois
te
dire
qu'ils
se
sont
tous
fermé la
grande
gueule
et
alors
le
président
m'a
dit: " madame
vous
n'avez
jamais
pensé à faire
une
rechute,
allez
remplir
un
formulaire
et
faites
une
demande
pour
dépression.
Ce
fut
sa
réponse.
Enfin,
tout ça
et
plus
encore
pour
dire
que
oui,
j'ai
gagné après
presque
10
ans
de
bataille
médicale,
juridique
sans
avocat.
Je
me
suis
défendue
seule,
j'
ai
gagné ma
pension
d'invalidité,
mais
en
fait
ils
m'
ont
eue,
tu
sais
car
j'
y
ai
laissé encore
le
petit
morceau
de
santé qui
me
restait.
Gardez
courage.
Suicide
est
un
mot
courant
de
notre
vocabulaire.
Mes
gars
m'ont
fait
comprendre
que même
avec
l'argent
des
assurances,
ils
aimaient
encore
mieux
que
je
sois
présente
dans
leur
vie,
car
ils
disent: "notre
père
est
absent,
malade
ou
pas,
rien
ne
peut
te
remplacer".
Alors,
je
les
crois,
pour
combien
de
temps
je
ne
sais
pas
encore
mais
je
prie, j
'essaie
de
m'aider à sortir
de
cette
grande
noirceur.
Mon
petit
chien
Tobi,
ce
petit
trésor
que
Dieu
a
bien
voulu
me
donner
est
mon
fidèle
compagnon,
lui
il
me
comprend;
même
que
des
fois,
je
trouve
qu'il
doit
s'ennuyer
avec
moi
mais
il
reste
quand
même,
fidèle
hein.
Bien
plus
que
le
mari
qui
m'a
changée
pour
un
modèle
plus
récent.
Alors
vous
tous,
où que
vous
soyez,
envoyez-
moi
des énergies
positives.
Moi,
je
peux
le
faire
par
la
méditation,
la
prière
et
j'
aide
beaucoup
de
gens
malgré ma
lamentable
condition.
De
me
rendre
utile
c'est
ce
qui
m'aide,
sinon à quoi
bon
rester
ici
sur
cette
terre,
on
prend
trop
d'
espace
et
d`oxygène.
Continuons à nous
battre
comme
je
le
vois
ici
par
l'histoire
de
Will
et
par
tous
les
autres
témoignages
que
j'ai
lus...
Un
jour
nous
serons
reconnus,
non
comme
des
menteurs
mais
comme
des
guerriers.
Merci
de
m'avoir
lue.
Merci
,Françoise
pour
ce
message
très
touchant,
je
te
remercie
de
m'avoir
permis
de
le
mettre
ici
avec
les
autres
témoignages.
Tu
es
un
exemple
de
persévérance
et
tu
as
raison,
un
jour,
grâce à nos
actions,
nous
serons
reconnues
avec
nos
frères
et
soeurs
souffrants
comme
des
personnes
courageuses
et
qui
méritent
d'être
soignées
et
respectées.
Amitiés
Will

Nicole,
Ma
chère
Will,
j'ai
vécu
la
même
chose
que
toi.
Ça fais déjà 16 ans que ça dure, même maladie
et je te prie de me croire, j'ai passé par tous les stages les plus
répugnants.
Je
m'en sors
bien en
ce moment,
mais je
prends des
pilules pour
la douleur
par moments
car
le
morale
en
prend
un
coup.
Heureusement,
mon
ami
me
comprend
et
il
sait
que
je
vis
a
mon
rythme
et
non
dans
le
rythme
des
autres
.
Je
ne
peux
pas
suivre
personne;
parfois
je
suis
très
malheureuse.
Jje
ne
sais
pas
si
je
devrais
dire
cela,
mais ça
fait
du
bien
d'entendre
d'autres
personnes
comme
toi.C'est
pas
dans
ma
tête
crime.
Je
souffre énormément
et
je
suis
fatiguée
presque
tout
le
temps.
C'est
dommage,
car
je
suis
toujours
coquette
moi
aussi
et
j'essaie
d'éviter
de
parler
de
ma
maladie
car
les
gens
pensent
que
nous
aimons
nous
plaindre.
Bien
au
contraire,
s'
ils
savaient
ce
que
nous
passons.
Là,
je
m'en
fous,
je
vis
avec
mon
ami à mon
rythme
et
il
me
comprend;
le
reste
ne
me
mange
plus
mon énergie.
Le
peu
que
j'ai,
je
le
garde
pour
ma
vie
de
couple
et
mes
2
grands garçons
qui
vont
encore
aux études
22
ans
et
23
ans.
J'ai
appris
avec
le
temps à dire
non,
c'est
dommage
mais
c'est
la
vie;
je
l'ai
pas
demandé cette
maladie.
Les
gens
me
disent;
Nicole
tu
as
tout,
que
veux-tu
de
plus
?
Crime,
ma
santé! pas
assez
intelligents
pour
comprendre
cela
!
Moi, ça
vient
manger
le
peu
d'énergie
qui
me
reste
!
Je
me
sens
toujours
coupable
de
dormir
mais
je
ne
peux
faire
autrement;
je
profite
des bons
moments
qui
se
font
rares
.
C'est
triste,
j'ai
maintenant
56
ans
alors
juste à te
dire
cela
je
me
sens
soulagée.
Est-ce
possible,
je
pleure
comme
une
madeleine.
Bon,
assez
de
parler
de
moi.
Je
te
dis: prends
bien
soin
de
toi
et
va à tes
limites
ma
chère.
Merci
de
m'avoir écouté, ça
fait
du
bien
de
trouver
quelqu'un
qui
me
comprend.
Alors,
continue
et
lâche
pas;
j'en
fais
autant
et
je
prie
pour
savoir
quoi
faire
afin
d'être
mieux
comprise
par
les
gens
qui
nous
entourent.
xxxxxxxxxxxx
Nicole
...............................................
Merci
ma
chère
Nicole
d'avoir
accepté que
je
mette
ton
message
avec
les
autres.
Maintenant,
tu
n'es
plus
seule
et
nous
te
souhaitons
des
jours
meilleurs
......................................................
Réaction
suite <a
la
lecture
de
son
message...Nicole
m'envoie
ce
petit
mot
Merci,
mille
bizou.
Je
te
dis
que
je
me
sens
comme
une
neuve
aujourd'hui.
Juste
de
pouvoir
m'exprimer
sans me
faire
ridiculiser
et
me
dire
que
ce
sont
des
douleurs
enregistrées
de
16
ans
.
Crime,
ils
nous
prennent
pour
des
fous! bisou
xxxxxxxx

Myriam
Au
cours
des
derniers
jours,
une
correspondance
s'est
installée
entre
Myriam
et
moi...
Je
copie
ici
quelques
brides
de
cette
correspondance...il
faut
que
je
coupe
un
peu
car
ma
modestie
en
prendrait
un
coup.
Ce
que
je
vous
expose
ici
n'a
pas
pour
but
de
me
valoriser
mais
bien
de
constater
que
parfois
une
bonne
parole,
une
bonne
action
peut
avoir
bien
plus
de
répercussion
qu'on
pense.
Réaliser
aussi
qu'une
personne
qui
n'est
pas
respectée,
qui
n'est
pas
crue,
peut
en
venir à douter
de
ses
capacités
et
perdre
l'estime
d'elle-même.
Savoir
aussi
que
la
distance
n'a
pas
vraiment
d'importance
quand
on
veut
vraiment
aider
quelqu'un.
Dans
les récits
qui
suivent
vous
trouverez
tous
ces éléments
qui
se
passent
de
commentaires.
Le
23
mai
Ma
chère
Will
Ça me touche beaucoup que tu prennes cette attention pour moi. Je ne
sais pas comment tu ferais si tu avais à parler à tous les fibro
ainsi ! Peut-être le fais-tu chaque fois que tu le peux. Mais je te félicite.
Si
tu savais
comme je
suis touchée
par ton
message !
Je n'en
reviens pas
encore.
Tu
sais, si
j'ai
coupé avec
tout
le
monde,
c'est
un
peu
comme
tu
dis
si
bien
dans
ton "Histoire".
Si
des
gens
te
jugent,
t'enlèvent
ton énergie,
tu
dois
couper.
C'est
une
question
de
survie.
Mais
si
tu
savais
tout
ce
que
les
gens
autour
de
moi
m'ont
fait
ou
dit depuis,
quand
je
ne
savais
même
pas
ce
que
j'avais.
Il
semble
que
je
sois
SFC
depuis
mon
enfance.
Fibro,
il
semble
aussi,
pour
la
tendance
ou
par
période
où je
me
battais
pour
continuer
soit à travailler,
ou à m'occuper
de
mes
enfants
sans
que ça
paraisse
trop
tellement
j'avais
peur
qu'on
me
les
enlève.
Leur
père
n'attendait
qu'un
faux
pas
de
ma
part
pour
me
tomber
dessus.
Déjà dans
sa
frustration,
il
me
promettait
constamment
de
me
détruire
et
de
me
noircir
partout
où je
passerais.
Il
n'aimait
pas
que
je
réussisse,
me
piquait
des
crises
pour
un
mot
que
je
disais
et
qu'il
ne
comprenait
pas,
me
disant
que
je
faisais
exprès
pour
l'humilier.
Alors
pour
les
enfants,
je
sentais
que
je
ne
pouvais
me
permettre
d'écart.
J'ai
passé un
an
au
lit
sans
que
personne
ne
s'en
doute
dans
mon
entourage
!
Puis
je
me
suis
relevée
et
ai
reparti
une
entreprise
dans
le
transport.
Je
réussissais
très
bien.
Et
un
jour
je
me
suis
retrouvée
comme
toi, à ne
pouvoir
me
lever
pendant
des
jours.
Ou
juste
faire
mon
café le
matin était
un
effort
de
concentration
inouï.
Alors
ne
parlons
pas
du
bain
et
tout
le
reste
!
En
plus
d'essayer
de
supporter
les
douleurs
qui
me
clouent
régulièrement
au
lit,
je
respire
comme
on
l'apprend
pour
les
accouchements,
pour
supporter
les
douleurs
sans
bouger,
pour
ne
pas
provoquer
de
plus
grosses
crampes.
Ça
peut
durer
des
heures
presque
tous
les
jours.
Je
ne
dois
pas
manger
lorsque
je
suis
fatiguée,
sinon,
je
me
retrouve
au
lit
aussi.
Et
faire
mon
souper
est
suffisant
pour
me
fatiguer.
En
t'expliquant,
je
vois
bien
que
mon
ami
et
toi
avez
raison.
Mais
j'ai
tellement
souffert d'essayer
de
penser à me
faire
comprendre,
ou
des
réactions
de
mon
entourage,
que
non,
je
n'ai
plus
d'espoir.
Et
lutter
sans
espoir,
je
crois
que
c'est
terrible.
Avant
j'avais
les
enfants,
ou
ma
profession,
ou
mon
travail,
mon
entreprise,
des
copains
et
copines en
grand
nombre,
beaucoup
de
sorties
de
toutes
sortes...
Mais
maintenant,
du
virtuel.
Et
encore
!
J'ai
une
quinzaine
de
sites
web
qui
sont
abandonnés
depuis
des
mois
!
Je
passe
très
peu
de
temps
sur
le
net
vu
la
douleur,
les
fièvres,
la
fatigue.
Mais
trois
amies
du
web
m'ont
sauvé la
vie
le
22
avril.
Elles
se
sont
donné le
mot,
elles
m'ont
téléphoné car
je
refusais
de
leur
parler
sur
le
net.
À la fin, j'ai commencé à sentir que j'étais un être
humain.
Car
je ne
savais plus.
Vraiment
plus.
Au
début,
je
leur
ai
demandé de
me
respecter.
Ensuite,
je
leur
ai
dit
qu'elles
n'étaient
pas à ma
place
et
que
le
jour
où elles
seraient
prêtes à changer
de
vie
avec
moi,
elles
pourraient
parler.
Elles
reconnaissaient
que
ma
vie
n'était
pas "viable",
elles
ont
accepté de
ne
pas
me
juger
et
de
me
respecter
dans
mes
décisions,
mais
elles
ont été là.
Je
ne
peux
pas
dire
que
je
leur
sois
reconnaissante
de
vivre,
mais
je
leur
dis qu'elles
se
doivent
ma
vie.
Mais
bon,
merci
si
tu
m'as
lue
jusqu'ici
!
Merci
pour
ton
mot,
ce
midi.
J'espère
que
je
ne
te
décourage
pas
de
continuer à envoyer
des
petits
mots
gentils à ceux
qui
souffrent.
Merci
beaucoup,
ta
générosité est
exceptionnelle,
......................
24
mai
Je
voudrais
te
dire
plein
d'autres
choses,
mais
la
fièvre
m'a
repris
et
c'est
très
difficile
de
me
tenir
ici,
sur
cette
chaise.
Sache
que
je
suis
très
reconnaissante
de
tout
ce
que
tu
fais,
de
tout
ce
que
tu
as
réussi à si
bien
dire
sur
ton
site.
Je
me
défie
de
retourner
lire
ta
section
: "Ce
que
l'internet
a
fait
pour
moi".
..........................
le
25
mai
Tu
sais,
j'ai
passé l'hiver à ne
pouvoir
utiliser
mon
bras
droit.
Et
ce
que
je
suis
gauche,
déjà !
J'en
ai
fait
des
dégâts.
Mais
je
piquais
des
crises
de
larmes,
car
les
dégâts,
j'en
avais
vraiment
pas
besoin
!
Comment
les
ramasser
?
Je
me
suis
débrouillée,
mais
comme
tu
sais...
Vivre
là-dedans
!
Tu
sais,
je
veux
retourner
sur
ton "histoire".
Tu
parles
de
drôles
de
bibittes
qui
font
pas
ce
quelles
doivent
dans
notre
corps
!
On
peut
investiguer
là-dessus
?
J'aimerais
mettre
ces
petits
détails
qui
ont
tant
de
pouvoir
entre
les
mains
des
universités
ou
de
médecins
qui
ont
l'âme
de
sauveur,
ou
encore
des
chercheurs
assoiffés
de
découvrir
le
pouvoir
de
ces
petites
bibittes
!
Bon,
je
déconne
un
peu,
mais
c'est
la
seule
raison
valable
qu'on
me
donnerait
de
courir
les
bureaux
de
médecins.
Car
j'en
ai
marre
d'eux.
Merci,
je
ne
m'attendais
pas à recevoir
des
nouvelles
de
toi
aujourd'hui.
C'est
vraiment
gentil
de
ta
part.
On
dirait
que
certaines
personne
supportent
mieux
que
moi
ces
douleurs
et
fatigue
!
Je
me
trompe
?
J'ai
l'impression
que
tu
es plus
malade que
moi et
que tu
en fais
davantage !
Pourtant tu
le fais
par petites
mesures comme
tu expliquais.
J'ai
fait
beaucoup
pendant
toute
ma
vie.
J'ai
lutté sans
même
savoir
que
je
ne
vivais
pas
comme
les
autres.
Peut-être
que
la
dernière
vraie "crise" me
remettant
au
lit,
a
entraîné tellement
de
conséquences
qu'il
faut
que
je
donne
un
peu
de
temps
pour
récupérer.
Je
fais à peine
m'habituer
comme
je
te
disais à avoir
un
chez-moi.
J'ai
trouvé vraiment épuisant,
j'avais
l'impression
de
ne
plus
pouvoir
souffler
et
encore
il
fallait
me
battre.
Certains
ont
toujours
plus
de
chance
dans
leur
malheur,
mais ça
ne
rend
pas
plus
fort
!
Enfin,
je
te
félicite
car
tu
donnes
beaucoup.
Et
d'avoir
osé parler
sans
pudeur
sur
ton
site,
c'est
un
bien
dont
la
valeur
est
inestimable
que
tu
nous
donnes
là.
..........................
Le
31
mai.
Ma
chère
Wilda,
J'apprécie
ta
générosité,
ton
dévouement
!
Ton
témoignage
est
des
plus
réconfortant
pour
moi
qui
a
l'impression
d'avoir
passé les
mêmes
moments
et
qui,
encore,
souffre
souvent
terriblement
dans
tout
mon
corps.
Tes
attentions
sont
délicates
et
si
gentilles
!
Quand
je
prends
tes
fonds
pour
mes
courriels,
y
ajoutant
un
peu du
mien,
j'ajoute
:
sous
l'adresse
de
ton
site
:
Fond
:
Will,
une
femme
merveilleuse
et
généreuse,
une
artiste
extraordinaire
qui
peint
ses œuvres
et
les
travaille
ensuite
avec
PSP.
Elle
a
un
site
d'une
fraîcheur
très
raffinée. À visiter
!!!
Je
suis
très
reconnaissante
de
te
connaître
chère
Will,
et
je
remercie
les
deux
personnes
par
lesquelles
je
t'ai
connue.
J'espère
que
tu
vas
bien
aujourd'hui,
Si
permis,
je
vais
continuer
d'écrire
puisque
je
viens
de
lire
les
messages
plus
bas.
......................................
Je
mets
ici
un
message
qui
avait
attiré mon
attention.
Message
du
23
mai

J'ai
connu
votre
site
par
une
amie
qui
a
la
même
maladie
que
vous.
Je
viens
d'apprendre
que
le
mois
dernier,
vous
lui
avez
sauvé la
vie.
En
plus
de
sa
maladie,
elle
connaît
le
dénuement
affectif
et
financier,
et
c'est
parfois
très
dur.
Étant à des milliers de kilomètres, je ne peux avoir qu'une
présence morale. Je fais ce que je peux. mais me sens souvent impuissant.
Et,
moi qui
suis bien
portant, lorsque
je vois
ce que
vous avez
réalisé,
l'une comme
l'autre, j'ai
honte de
ne pas
faire plus.
Merci
pour votre
action et
pour tout
ce que
vous avez
fait et
ferez encore.
Alain
Merci
Alain...qui
a
dit
qu'Internet
n'avait
pas
d'âme
?

Message
de
Myriam
quelques
jours
plus
tard
Merci
Alain,
trois
amies
m'ont
sauvé la
vie,
dont
une
qui
a
découvert,
quelques
semaines
plus
tard,
le
site
de
Will
et
m'y
a
immédiatement
référée.
Puis
toi,
qui
m'a
mise
en
contact
avec
elle.
Merci
de
tout
mon
coeur.
Je
n'ai
pu
tout
lire
sans
risquer
de
perdre
cette
page.
Alors,
bon
courage à tous
ceux
qui
souffrent.
Ne
restez
pas
seuls,
même
s'il
faut éloigner
les
gens
qui
nous
jugent
et
comprennent
si
peu,
qu'ils
nous
détruisent
davantage.
Et
insistons
pour
que
les
médecins
nous
soignent.
Il
ne
faut
pas
leur
laisser
penser
que
nous
allons
accepter
leurs
diagnostics à la
noix.
Il
faut
leur
dire
que
s'ils
ne
SAVENT
pas
nous
soigner,
qu'ils
nous
réfèrent à ceux
qui
le
savent.
C'est
le
minimum
qu'ils
doivent
faire.
Je
dirais
aussi, évitez
les
anti-dépresseurs
et
veillez
aux
médicaments
prescrits
qui
souvent
empirent
nos
situations
déjà suffisamment
souffrantes.
Je
vous
embrasse
Myriam

Ma
chère
Myriam,
Je
ne
pouvais
pas
garder
pour
moi
ces
vibrants
témoignages,
c'est
donc
avec
ta
permission
que
je
les
partage
ici
avec
d'autres
personnes
qui
vivent
ou
voient
des
personnes
aux
prises
avec
des
maladies
chroniques.
Je
crois
sincèrement
que
plus
les
personnes
seront
informées,
plus
il
leur
sera
facile
d'être
comprises.
Merci
ma
chère
je
suis
certaine
que
plusieurs
se
reconnaîtront
dans
tes
propos
et ça
ne
vient
que
confirmer
les
difficultés
rencontrées
hebdomadairement
par
des
personnes
qu'on
qualifie
a
tord
de
nerveuses,
névrosées
ou
imaginaires.
Merci
encore
Sincèrement
Will...

Francine
(FibroAngel)
Bonjour
Will,
Je
vous
remercie
infiniment
d'avoir
communiqué avec
moi
et
pour
vos
mots
si
réconfortants. Ça
m'a
fait
beaucoup
de
bien.
Je
n'ai
aucune
objection
si
vous
voulez
ajouter
mon
témoignage
de
quelque
façon
dont
vous
voulez
en
disposer.
Car
si
d'autres
personnes
comme
moi
se
retrouvent
dans
une
solitude
complète,
alors
elles
se
sentiront
moins
seules
et
comprises.
Mon "nick
name" a
toujours été FibroAngel.
J'adore
les
anges.
Je
vais
retourner
sur
votre
site
et
lire
vos
conseils
et
les
petits
trucs
qui
m'aideront sûrement.
Vous
m'avez
apporté du
soleil
aujourd'hui,
merci
du
fond
du
coeur.
Vous êtes
une
personne
formidable,
restez
avec
nous,
on
a
besoin
de
vous,
j'ai
besoin
de
vous.
Je
vous
souhaite
une
superbe
belle
journée,
remplie
de
joie
et
d'amour,
vous
le
méritez.
Amitiés
sincères!
Francine
(FibroAngel)
Bonsoir
Will,
Tout
d'abord,
je
tiens à vous
féliciter
pour
votre
courage
et
tout
ce
merveilleux
travail
d'amour
que
vous
avez
accompli.
Je
vous
admire
beaucoup.
Vous
m'apportez
du
soleil
dans
mes
journées
sombres.
J'ai
hésité longtemps à communiquer
avec
vous.
Je
me
suis
tellement
renfermée;
autour
de
moi,
il
y
a
certaines
gens
qui
ne
comprennent
rien
et
je
n'en
peux
plus
d'expliquer
ce
que
cette
maladie
me
fait, à quoi
elle
m'a
réduite,
et
parfois
malheureusement,
les
mots
me
manquent.
Je
me
sens
toujours
dans
ce "fog" dans
la
brume.
C'est
une
douleur
qui
ne
se
voit
pas
et
c'est
si
difficile
pour
moi
de
l'exprimer.
Je
préfère
ma
solitude
au
lieu
de
rendre
compte à ces
gens
de
tous
mes
gestes,
le
pourquoi
et
le
parce
que
de
mes
agissements.
J'ai
la
Fibro
depuis
cinq
ans.
Je
n'ai
plus
de
vie
sociale.
J'ai
perdu
mon
emploi et
bien
plus
encore.
Non
seulement
m'a
mémoire
me
fait
défaut
mais
les
mots
aussi.
Tout
devient
si
difficile.
Chaque
jour
est
un
combat
mais
sans
fin.
Je
ne
me
décourage
pas,
mais
mes
forces
m'abandonnent.
Si
je
ne
meurs
pas
de
la
fibro,
c'est
par
contre
mon
coeur
qui
va
s'arrêter.
Cette
douleur
contrôle
ma
vie
maintenant.
Un
jour
j'ai
dit
a
mon
médecin
que
s'il
pouvait
me
donner
seulement
une
seconde
sans
souffrance
je
serais
la
femme
la
plus heureuse.
J'attends
toujours.
Je
dois
dire
que
ce
jour-là,
elle
ne
m'a
plus
regardée
de
la
même
façons,
elle
avait
finalement
compris.
Elle
a
reconnu
qu'elle
ne
pouvait
m'aider
et
ma
référée à un
autre
médecin.
Je
dois
dire
que
je
n'ai
plus
confiance à notre
système
de
la
santé.
Depuis
six
mois,
j'ai
arrêté tous
les
médicaments
et
je
ne
vais
plus
voir
de
médecin.
Assez,
c'est
assez.
Je
croyais
aussi
que
je
pouvais
aimer.
La
non
plus,
c'est
l'échec.
Tout
m'épuise
tellement.
Il
m'aime énormément
et
la
seule
chose
que
je
sais
faire
c'est
de
l'éloigner
car
il
puise
trop
de
mes énergies.
Il
dit
qu'il
comprend
mais
c'est
tout
a
fait
le
contraire.
Les
explications,
j'en
ai
plus.
C'est
bête
de
dire
cela
mais
quand
quelqu'un
vous
aide
mais
qu'il
vous étouffe
il
fait
tout
a
fait
le
contraire.
Parfois
je
me
demande
pourquoi
que
je
suis
ainsi,
certaines
personnes
diraient
que
je
suis
chanceuse
d'être
aimée
ainsi,
mais
je
n'en
peux
plus.
J'ai
besoin
de
ma
solitude
afin
d'y
puiser
des
forces
pour
continuer
ce
combat
avant
qu'il rapporte
la
victoire.
Mais
parfois
cette
solitude
devient
insupportable.
Il
n'y
a
pas
de
fin.
On ne
gagne
jamais.
Je
vous
remercie
de
bien
vouloir
m'écouter,
car
je
n'en
parle
plus.
Si
quelqu'un
me
demande
comment
je
suis,
je
réponds
que
tout
va
très
bien.
On
dit
que
notre
corps
est
rempli
d'eau,
et
bien
je
n'en
manquerai
jamais
car je
ne
cesse
de
pleurer
en
dedans.
Je
crois
en
Dieu
et
je
sais
qu'un
jour
un
miracle
se
produira.
Merci
encore
d'être
la
pour
nous,
on
a
besoin
de
vous.
Continuez
votre
travail
formidable.
C'est
si
réconfortant
de
savoir
que
nous
ne
sommes
pas
seules
avec
cette
maladie.
Amicalement! Francine

Merci
ma
chère
Francine
d'avoir
accepté que
je
mette
ton
témoignage.
Il
vient
comme
d'autres,
nous
confirmer
que
bien
des
personnes
souffrent
dans
l'ombre
et
se
sentent seules
et
non
comprises
par
leur
entourage.
Il
faut
sortir
de
cet
isolement
et
même
si
on
fait
semblant
que
tout
va
bien,
ce
n'est
pas
le
cas.
Il
est
difficile
d'apprécier
la
vie,
de
rendre
l'amour
comme
on
le
voudrait
quand
tout
nous
demande
tellement
d'efforts
et
nous
coupe
de
nos énergies
vitales.
Je
crois
que
c'est
en
se
connaissant
toujours
plus
et
en étant à l'écoute
de
notre
corps
qu'on
arrive à vivre
une
vie
pratiquement
normale.
Tous
mes
meilleurs
voeux
t'accompagnent.
Courage
Will

Marie
France
Des
Rosiers
Ma
chère
Will
Merci
de
ton
témoignage,
il me
rejoint entièrement
et même
plus.
Enfin,
je
sais
que
la
fibromyalgie
est
bien
réelle
et
que
je
ne
suis
pas
la
seule à en
souffrir......
Après
avoir
perdu
mari,
famille
et
ami(e)s à me
demander
si
tout
cela était
vrai, même
prouvé par
les
médecin
que
je
suis
invalide
et
que
je
reçois
une
pension
invalidité ,,,,
Comme
je
dis
j'en étais
arrivée à penser
que
les
autres,
qui
m'abandonnaient,
avaient
raison
et
qu'en
fait
je
ne
souffrais
que
de
paresse
et
de
désintéressement.
Ce
n'est
pas
en
recevant
le
verdict
du
médecin
que
j'ai
pleuré, moi, mais
bien
en
te
lisant.
Je
sais
tellement
bien
de
quoi
tu
parles.
J`ai
actuellement
51
ans
et
je
suis
incapable de
travailler
depuis
11
ans
maintenant.
Pourtant
j'avais
aussi
un
emploi
que
j'adorais
et
qui
me manque
encore
aujourd'hui......
C'est
en
te
lisant
que
j'ai
pleuré tu
m`as
enfin
libérée
de
ma
culpabilité et
de
mes
questionnements
merci...
Que
Dieu
te
bénisse
.
Au
revoir,
je
vais
prier
pour
toi
Marie-France
Des
Rosiers
Merci
beaucoup
ma
chère
Marie
France
pour
ce
témoignage...Comme
je
t'ai
dit,
j'avais
longtemps
hésité avec
de
me
mettre
ainsi
a
nue
sur
le
Web
mais
des
témoignages
comme
le
tien
viennent
me
confirmer
que
ce
n'était
pas
en
vain.
Je
souhaite
du
fond
du
coeur
que
vous
tous,
qui
avez
accepté de
partager
votre
vécu,
trouviez
enfin
la
sérénité et
une
meilleure
qualité de
vie.
Sincèrement
Will
|