Chapitre 22

Toujours à Paris

Paris,lundi 21 juin 1999

 

En homme de parole, mon guide était là à 8 heures et demie et c'est lui qui m'ouvrit la porte de la salle à dîner, tout de suite, il savait qui j'étais et se présenta.
Il me faisait penser à un guide-scout, dynamique, habillé relax avec son sac à dos et prêt à escalader des montagnes. Je voyais que c'était un sportif, un homme habitué à être écouté et d'un signe ppouvant nous diriger. Je croyais qu'il allait être déçu de mes performances physiques qu'il ne semblait pas du tout comprendre.


Il s'imaginait que je voulais en voir le plus possible en deux jours et était prêt à me faire visiter, même si nous y consacrions plusieurs heures, il semblait avoir une très bonne santé et la marche ne lui faisait pas peur.


Quand je lui expliquai que je n'avais pas autant d'endurance que lui et que je voulais être revenue pour à peu près 15 heures et que je devais avoir mangé, il me regarda en pensant que je n'aurais pas beaucoup de temps pour visiter.


Il me demanda par quoi je voulais commencer, comme je ne connaissais pas du tout la ville et que tout ce que je verrais serait un plus dans ma vie, je le laissai décider.


Il était 9 heure et demie quand nous sommes partis pour le Musée Du Louvre, il était un peu déçu car il trouvait que nous étions très en retard et qu'il y aurait foule.


Comme il y a une bouche de métro juste en face de l'hôtel, il me demanda de le suivre… ça faisait dix minutes que nous étions partis que je devais déjà m'arrêter en chemin, il marchait d'un pas ferme et il était déjà rendu en haut de l'escalier, et moi, j'étais assise dans les marches; il revint à moi en se demandant bien ce qui se passait.


Je lui dis qu'à ce rythme-là, je ne pourrais peut-être pas me rendre au musée, il semblait avoir compris et me prit la main, mais ça n'a pris longtemps avant qu'il ne reprenne son rythme rapide. Là, je commençais à avoir mal dans l'estomac et j'ai été obligée de prendre une pilule pour le coeur. J'étais en nage et il voyait bien que ce n'était pas un caprice de ma part et qu'il devait y aller plus doucement.


J'ai pris le métro et je ne peux pas dire comment c'était, j'étais à bout de souffle. Il avait raison, au musée il y a une foule immense, partout devant les nombreux guichets, les files étaient très longues.


Pour entrer dans le Louvre, nous devions passer par la grande pyramide de verre avec les jets d'eau au soleil, c'était de toute beauté.
Il me pris par le bras, me trouva un siège près d'une petite entrée en me disant de ne pas bouger et de l'attendre.


A peine quelques minutes plus tard, il revenait avec deux billets VIP et nous entrions directement dans le musée. C'était un habitué, il a sa passe et il me semble qu'il occupe un poste au conseil d'administration.
A l'intérieur du musée, c'est grandiose, ça prendrait des jours à visiter et étudier ces merveilles. Lui connaît tout, il sait le nom de l'artiste, l'époque de la création de la toile, j'avais devant moi une vraie encyclopédie.


Le musée du Louvre présente trente mille oeuvres d'art réparties en sept collections consacrées, d'une part, au monde antique, et, d'autre part, à l'art occidental, du Moyen Âge à la première partie du XlXe siècle.


Plusieurs espaces d'expositions temporaires et une section dédiée à l'histoire du Louvre complètent ces présentations permanentes
Il y a en permanence des expositions, notamment, antiquités orientales, égyptiennes, grecques, étrusques et romaines, sculptures, oeuvres d'art, peinture, arts graphiques.


Ça faisait deux heures que nous étions dans le musée et j'étais exténuée; je n'avais pas eu le temps de récupérer et je devais m'asseoir un peu partout devant les toiles des grands maîtres. Jje ne profitais pas autant que je l'aurais voulu de toute cette culture.


Il était tellement savant et moi tellement ignorante que c'en était gênant, j'essayais de poser quelques questions intelligentes mais, elles n'étaient pas très à propos, je continuai donc de l'écouter.


Il était un peu déçu quand je lui demandai de partir, il ne comprenait pas trop que je veuille abandonner la visite après deux heures seulement. Je n'avais vu qu'une infime partie de toutes ces merveilles, mais je commençais à être étourdie et j'avais beaucoup de misère à respirer normalement. Je ne voulais pas être obligée de reprendre une autre nitro, je voulais aussi manger un peu.


Avant de partir le matin, je lui avais remis une somme qui devait suffire pour nos dépenses de la journée. Je ferais comme cela le lendemain aussi, de cette façon je me sentirais libre d'être attentive à mes besoins.


En sortant, il faisait très beau et j'exprimai mon désir de faire un tour sur la Seine en bateau mouche. C'était juste de l'autre coté de la rue et nous devions traverser sur un des nombreux petits ponts pour nous rendre à l'embarcadère. Il s'est mis à rire car il me confia n'avoir jamais fait ce tour,  alors il se sentait touriste dans sa propre ville.

Quelques péniches encore habitées sur la Seine


L'atmosphère commença à se détendre, il voulait tellement me faire connaître le plus de choses possibles et je crois qu'il était déçu de ma piètre collaboration. J'avais choisi le tour de bateau en me disant que je serais assise pour un peu plus d'une heure, car nous étions arrivés quelques minutes avant le départ, et au dehors je pourrais récupérer un peu.

**Le nouvel aménagement du Louvre en fait un des lieux culturels les plus majestueux de Paris.


La personne qui est en bonne santé ne peut comprendre comment il est difficile de se concentrer et de continuer quand chaque pas que l'on fait nous demande autant de force que si on portait un poids énorme sur ses épaules.


C'est là que nous avons vraiment fait connaissance, à parler calmement de choses et d'autres, en nous laissant bercer sur la Seine en prenant un expresso.


J'avais affaire à un homme très cultivé, nouvellement retraité de l'Université de Paris et grand voyageur. J'appréciais beaucoup qu'il ait accepté de me faire visiter sa ville.


Le circuit commenté durait une heure, et il y a 38 points d'intérêt.
Tout le long du parcours, là encore, il connaissait tout et apportait des précisions sur les explications du guide. J'avais vraiment la perle des guides privés. Il me nommait toutes les places célèbres, leurs histoires respectives, la signification des gargouilles toutes différentes sous les ponts.


Il connaissait toutes les histoires rattachées aux lieux historiques et il en était ainsi pour tout ce qui avait une certaine importance.


Le tour fut très apprécié par nous deux, je crois, car comme il me le disait, c'était différent de tout voir d'un autre angle. C'était une autre façon de voir les monuments et découvrir des détails qui ne sont pas visibles de la rue.

**Place du Palais Royal , avec la Place Colette et la Place du Théâtre, c'est une des trois places qui bordent les jardins du Palais-Royal et la Comédie Française.
A l'angle de la rue de Valois et de la rue Saint-Honoré, se situait la salle de Théâtre du "Petit Cardinal" où Molière jouant Arguan dans le "Malade Imaginaire" fut pris d'un malaise mortel le 17 février 1673.

 


Il me proposa en riant de prendre l'autobus pour se rendre dîner, car il me dit que pour moi, fini le métro… L'endroit qu'il choisit pour le dîner était un des plus ancien restaurant du faubourg Montmartre, Chez Chartier.


Ce restaurant de style très parisien se situe dans l'immeuble où vécut le poète Isidore Ducasse et fut créé en 1896.
Il est fréquenté par de nombreuses personnalité et il a servi de cadre pour les films. La passante du Sans Souci avec Romy Schneider et Michel Picoli et aussi Borsalino avec Alain Delon et Jean Paul Belmondo.
Il y a partout des photos autographiées de personnes célèbres et on y sert 1200 couverts par jour, tous les jours de l'année.
M Thesmar a prit une spécialité de la maison, la tête de veau, et moi, un poisson, c'était très bon.


C'est donc tel que prévu que je suis retournée à mon hôtel vers la fin de l'après-midi, où il y avait un paquet pour moi.
Après mon départ de chez elle le jeudi, Marie-Françoise avait trouvé un morceau de lingerie et avait dû retourner au bureau de poste pour me le faire parvenir à mon hôtel.


Je savais qu'elle était très occupée, car elle partait en tournée avec sa chorale le vendredi très tôt; elle avait pris le temps de revenir au centre-ville porter le paquet afin d'être certaine qu'il me serait remis. Quelle générosité de sa part.


Je pris donc un bon bain chaud et me reposai quelques heures. Il devait être 18 heures quand je décidai d'aller faire un petit tour. Mon hôtel était situé en plein centre; j'étais bien contente d'avoir payé un peu plus que prévu car je pouvais aisément circuler. Partout il y avait des choses à voir.
Mon hôtel, le Brébant était situé aux intersections du boul Montmartre et boul. Poissonnière, pas très loin de la rue La Fayette, où se trouvent les fameuses Galeries La Fayette.


Ça n'était qu'à quelques 10 minutes de marche et je m'y rendis.
Ça me faisait tout drôle de me promener tranquillement dans les rues achalandées de Paris, toute seule, on aurait dit que je vivais un rêve. Qui n'a pas, un jour, souhaité se retrouver en ce lieu si riche d'histoires.


J'étais contente de ma journée, même si elle avait débuté difficilement, car j'avais besoin de beaucoup de repos et le matin je devais y aller mollo car quand je dépensais mes énergies trop vite, et bien c'était la panne.
Comme je l'avais dit à mon guide, pour moi, juste le fait d'être là me satisfaisait, et tout ce que je pouvais découvrir était un plus dans ma vie.


J'essayais de me fondre dans toutes ces découvertes et d'imprimer dans mon cerveau tout ce que je pouvais assimiler, afin que plus tard, je puisse me rappeler que j'avais vraiment vécu cette aventure.


Dans la soirée j'ai appelé Denis, Marie-Françoise et Roger pour les rassurer et les remercier encore une fois d'être là pour moi.
C'est assez tôt que je me couchai, car le lendemain d'autres aventures m'attendaient.


Le mardi, 22 juin, vers 9 heures 30, mon guide m'attendait encore fidèle au rendez-vous. J'avais bien dormi et je me sentais d'attaque. Nous avions décidé la veille de nous en tenir à la visite extérieure des lieux, et comme il faisait très beau, nous pouvions en profiter au maximum..
C'est en taxi que nous nous sommes rendus admirer la très belle église du Sacré-Cœur, que mon guide n'aimait pas du tout mais que moi, j'ai trouvée très belle.


La célèbre église est bâtie à un niveau assez élevé et la vue est imprenable, nous pouvions voir Paris tout en bas; en nous positionnant aux différents endroits, nous réussissions à en voir une très grande partie

Voici mon fameux guide qui ne voyait pas la nécessité de se faire prendre en

photo sur la terrasse du Sacré Coeur

Merci M. Thesmar de tout ce que vous m'avez fait découvrir.

Nous avons marché dans les rues typiques du village de Montmartre. Il y avait tout le long du parcours des peintres qui peignaient et exposaient leurs toiles.


Mon guide m'avait avertie que le lendemain, jour de mon départ, il ne serait pas disponible, je le savais depuis notre première rencontre et je m'inquiétais un petit peu. Il y avait bien une navette pas très éloignée de l'hôtel qui partait de la Gare du Nord pour se rendre à l'aéroport, mais comme j'avais deux grosses valises, je me voyais mal faire ce trajet.


J'avais aussi vu dans le hall de mon hôtel des chauffeurs de taxi pas très coopératifs pour aider au transport des valises dans l'auto, et je ne voulais pas vivre cela.

Je me fiais donc à ma bonne étoile qui ne m'avait pas abandonnée depuis le début de mon voyage.


Vers la fin de l'avant-midi, nous projetâmes de nous rendre à l'Arc-de- Triomphe et de dîner au Totem dans l'enceinte du Musée de l'Homme, juste en face de la tour Eiffel.

Nous décidâmes aussi de prendre un taxi qui nous ferait sauver des pas et du temps.
Mon guide fit signe à un taxi qui passait justement à notre portée et qui s'arrêta instantanément. Une dame, dans la soixantaine, nous accueillis avec un grand éclat de rire en nous disant que mon compagnon ressemblait comme deux gouttes d'eau à un ami québécois très cher qu'elle venait de visiter à Montréal.
Tout de suite la conversation s'engagea avec animation et mon compagnon me présenta en ajoutant que c'était moi la québécoise et non lui.


La dame très  volubile nous parla des beaux moments qu'elle venait de vivre et de la gentillesse des québécois.
Je lui demandai si elle travaillait le lendemain, elle me demande pourquoi et je lui expliquai que j'aimerais bien avoir une personne de confiance comme elle pour me reconduire à l'aéroport Charles de Gaules. Elle prit mes coordonnées et me dit de dormir sur mes deux oreilles et qu'elle serait là sans faute le lendemain à 10 heures. S'il arrivait un imprévu, elle se chargerait de m'envoyer une autre personne de confiance.


J'étais bien contente car c'était à peu près la seule fois où j'avais vraiment à me préoccuper de mon bien-être, et je trouvais cette personne sur mon chemin…waw… le rêve continue.


Nous sommes rendus à L'Arc de Triomphe, il y a foule et ça ne semble pas aller bien vite pour prendre l'ascenseur. Mon guide apprend que c'est hors service et qu'il faudra escalader deux étages avant de prendre les ascenseurs pour se rendre jusqu'en haut. Je lui dis que j'aimerais mieux garder mes énergies, et après avoir jeté un regard circulaire qui me donne quand même une idée assez représentative des lieux et de toutes les merveilles qui l'entourent, nous nous dirigeons encore en taxi vers le Musée de l'Homme.

**Composante du muséum national d'Histoire naturelle, le musée a pour vocation de réunir en un seul lieu tout ce qui concourt à la définition de l'être humain : l'homme biologique (Anthropologie biologique), l'homme dans sa chaîne évolutive (Paléontologie et Préhistoire), l'homme culturel et social (Ethnologie). Les Galeries d'Anthropologie obéissent soit à une présentation géographique (Afrique subsaharienne, Afrique du Nord, Proche et Moyen-Orient, Madagascar, Europe, régions polaires arctiques, Océanie, Amérique du Nord et du Sud) ou thématique (salon de Musique, Technologie comparée).

Le musée abrite aussi un organisme de recherche qui regroupe trois laboratoires : les laboratoires d'Anthropologie biologique, de Préhistoire et d'Ethnologie.


Nous sommes installés à la terrasse du Totem et la vue est à couper le souffle. Tout au fond, la Tour Eiffel nous annonçant qu'il reste encore 193 jours avant l'an 2000. Il y a profusion de verdure autour, et que nous regardions d'un coté ou de l'autre, tout est magnifique.


Notre serveur s'informe de ma nationalité et des endroits visités. Quand je lui dis que j'ai passé 15 jours à Roubaix, il me dit être natif de cette ville et là j'ai droit à un traitement de faveur. J'avais exprimé le désir d'avoir une salade avec mon repas, mais ce n'était pas au menu; alors il m'a dit qu'il m'en ferait faire une.


Mon guide semblait trouver amusant que je parle aux gens comme cela, nous savions que dans quelques heures les vacances seraient finies et nous profitions au maximum de tous les instants.


Avant de retourner à mon hôtel, nous avons marché tranquillement en direction de la tour, mais comme je commençais a être fatiguée, nous ne n'y sommes pas rendus. J'étais quand même très contente de ces trois jours à Paris.


Je remerciai mon guide pour son dévouement et nous nous quittâmes après que je lui eus donné une petite aquarelle que j' avais faite à son intention. J'étais gênée, et c'est bien humblement, que je lui dis que je la trouvais bien insignifiante après toutes les beautés qu'il m'avait fait découvrir. Il m'assura que ça le touchait que j'aie fait cela pour lui.


J'étais consciente que sans la générosité de mes guides et de toutes les personnes qui avaient collaboré de près ou de loin, ce merveilleux rêve n'aurait jamais vu le jour.


J'avais vécu quelque chose de bien spécial mais j'étais contente de rentrer à la maison. Tout au cours du voyage j'avais fait très attention de ne pas trop me fatiguer; je me sentais en pleine forme, même si pleine forme n'a pas la même signification pour moi que pour d'autres qui jouissent d'une bonne santé, j'étais heureuse.


Mercredi 23 juin.
Le matin à l'heure précise, la dame taxi était là, j'avais demandé au portier de l'aider au transport de valises, aussitôt dit aussitôt fait, il ne manquait que moi.


Tout le long du parcours, nous parlions comme deux vieilles amies, le trajet s'est fait en un temps record. Elle me dit que c'était très rare que ça se présente comme cela, habituellement ça avance très lentement.


Rendues à destination, elle me trouva un chariot, mit mes valises dessus et nous nous séparâmes en nous faisant l'accolade et en riant comme deux grandes amies qui viennent de faire un mauvais coup. Je lui dis que c'était assez rare qu'un chauffeur de taxi me prenne dans ses bras après une course.


J'avais déjà entendu parler de la beauté de l'aéroport et j'avais plus de 4 heures devant moi. Il me restait de petites choses à acheter; j'avais retardé exprès leur achat. A mon arrivée, je n'avais pas du tout eu le temps de visiter, mais là je l'avais.


Je fus un peu déçue, car l'avion qui devait me ramener partait d'un autre édifice qui se trouvait assez loin de l'aéroport et il n'y avait pratiquement rien à visiter, juste une très grande salle et un petit casse-croûte. J'en profitai pour prendre quelques notes qui me serviraient plus tard si je décidais d'écrire ce livre, comme plusieurs me le conseillaient.


Quand je suis passée au bureau d'enregistrement, j'ai eu beaucoup de misère à soulever mes valises pour les mettre sur la pesée. La préposée me regarda en souriant et me dit; ''Je crois que vous avez un excédent'', je la regardai en répondant à son sourire et en faisant signe que oui, elle me dit;'' j'ai le goût de vous faire une fleur aujourd'hui, on va laisser passer'' j'avais 10 kilos de trop.( ;-) ma bonne étoile encore…


Enfin, l'heure de partir, j'avais hâte de retrouver Jean qui déjà se préparait pour venir me chercher, j'en étais certaine. Quand on le connaît, on sait qu'il est toujours très en avance et j'espérais qu'il ne s'épuise pas à m'attendre.


Dans l'avion, j'avais le banc près de l'allée et le couple de québécois qui se présenta pour occuper les deux autres places voulait que l'un d'eux ait cette place; comme pour moi, ça n'avait aucune importance, je pris le siège près du hublot.


La dame avait une grippe carabinée et a passé son temps à moucher et à éternuer; j'espérais juste d'être épargnée de tous ses microbes. A part cela, le retour s'est très bien effectué, nous sommes même arrivés une demi-heure à l'avance. Ça faisait plus de 3 heures que Jean attendait quand il m'a enfin vue arriver.


Quand j'étais quitté Paris il était 16 heures et j'arrivais à Mirabelle à 16 heures, c'est comique quand on y pense. Il faisait très chaud et j'étais bien contente de revenir chez nous.
Je voyais qu'il avait fait des efforts, il portait des vêtements que je lui demandais souvent de mettre mais qu'il ne voulait jamais porter, je trouvais cela touchant.

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