Chapitre 1
le 12 avril 2002
Toute
cette histoire a commencé un certain soir de septembre de l'année 1998. Ça faisait quelques mois que j'avais
mon ordinateur et j'avais eu l'occasion de fureter un peu partout sur le Web.
J'étais curieuse de savoir ce que je découvrirais sur cette autoroute électronique.
Je
ne me contentais pas toujours d'explore sur le Net, il m'arrivait
aussi d'aller voir dans les programmes et les fichiers de Windows.
Je me permettais même d'y enlever des éléments que je ne jugeais pas indispensables :
vous comprendrez que je me créais beaucoup de problèmes qui m'ont même privée d'ordinateur pendant plusieurs
semaines, et ce, à quelques reprises.
Ce
soir-là, je me suis aventurée sur un site que je ne connaissais pas du tout. On y faisait mention d'internautes
à la recherche d'autres correspondants. J'ai lu une dizaine de demandes qui ne représentaient aucun intérêt
pour moi.
Il
était souvent fait mention de personnes recherchant, entre autres, une âme sœur ou veuf ou veuve avec argent,
vous voyez le genre.
Je m'apprêtais à changer de site quand j'ai lu une
annonce qui semblait différente. On pouvait y lire à
peu près ceci ; " Collège, en France, recherche
cybernautes pour correspondre avec jeunes collégiens et
collégiennes, âgés entre 9 et 14 ans et suivaient
les coordonnées.
Je me suis dit ; ''Pourquoi pas moi !''
Le
soir même j'envoyais mes coordonnées accompagnées
d'une courte présentation qui se résumait à
peu près à ceci… '' Je suis une dame de 61
ans et j'essaie de me persuader que je ne suis pas trop gâteuse
et encore capable d'apporter quelque chose de positif à
des jeunes comme vous '', j'avais agrémenté mon
message d'un petit giff amusant.
J'avais
appris, dans la semaine, à enregistrer et à intégrer
de petites animations à mes envois. Je ne me préoccupais
pas du tout si c'était lourd, je n'en connais pas à
ce moment-là l'importance.
Et j'attendis en ne me faisant pas trop d'illusion sur mes chances
d'être choisie comme correspondante attitrée.
Chaque
jour qui passait ne m'apportait rien et je trouvais chaque fois
une excuse pour ces absences de réponse.
Je me disais que probablement ça ne tenterait pas beaucoup
ces enfants de correspondre avec une personne de l'âge
de leur grand-mère.
Il y avait sans aucun doute plusieurs personnes beaucoup plus
intéressantes qui sauraient captiver l'intérêt
de ces jeunes. Qu'ils recherchaient probablement des jeunes d'autres
continents, avec lesquels ils pourraient communiquer plus facilement,
enfin toutes les excuses étaient plausibles.
Une
journée, je reçois un message qui venait de la France.
Toute heureuse de lire la réponse que j'attendais depuis
déjà une quinzaine de jours, je clique afin d'ouvrir
le message, pas capable de l'ouvrir, cela m'arrivait assez souvent
et ça me laissait très frustrée.
Je fais donc retour à l'expéditeur en ajoutant que
je ne connaissais pas la teneur du message car mon ordinateur
refusait d'ouvrir le message, mais que j'étais toujours
intéressée à communiquer. Ça allait
de malchance en malchances car dans les semaines qui suivirent,
à trois reprises ce petit manège s'était
renouvelé, et je ne pouvais lire aucun message, j'étais
excédée.
Prenant
cela très au sérieux, j'appelai mon distributeur
de services qui rétablit la communication avec comme conséquence
que tous mes messages furent perdus.
J'allai m'informer un peu partout où l'on vendait des ordinateurs
et je suivis toutes les recommandations que l'on me suggérait,
entre autres, d'effacer Netscape car, selon eux, il devait y avoir
un problème avec le logiciel et je devrais normalement
réinstaller la nouvelle version.
Ou,
ça devait être mon programme de Windows qui avait
un problème, ; je voulais enlever Netscape et mettre à
la place Explorer et chaque fois mon fils et mon distributeur
me le déconseillaient.
J'ai
fait venir un technicien à la maison qui a travaillé
quelques heures sans régler mon problème car le
lendemain, encore le même problème. Moi je me disais
que logiquement, Windows et Explorer sont fabriqués pour
aller ensemble, je n'avais pas le goût de me préoccuper
de la chicane entre ces deux fabricants.
Ce
que je voulais; que ça marche et que je puisse ouvrir mon
courrier.
Afin de régler ce problème, j'ai installé
la dernière version de Netscape en espérant pouvoir
enfin lire mon courrier, mais là encore même résultat.
Alors, j'ai
acheté une version plus récente de Windows 95, même
résultat avec ce satané courrier.
J'ai enlevé Netscape pour fonctionner avec Explorer et
j'ai pensé que par la même occasion, je devrais plutôt
installer Windows 98 en français avec Outlook Express pour
le courrier.
Tant qu'à faire, changer de fournisseur et de services.
Vous
qui connaissez comment ça se passe puisque vous êtes
là à me lire, vous comprenez certainement ma frustration
car je sentais que je passais à coté de quelque chose d'intéressant
et j'étais là impuissante, mais heureusement pas pour
longtemps.
Avec
les résultats obtenus, j'étais contente de moi car
quelques mois avant, je ne connaissais absolument rien de l'ordinateur.
J'étais vraiment inexpérimentée, je n'en
connaissais que le nom.
Je
voyais le clavier en me disant que ça devait fonctionner
comme un dactylo.
J'en avais déjà eu un manuel et je me disais que
ça ne devrait pas être trop difficile d'apprendre
à écrire là-dessus, je me suis vite rendu
compte que c'était un peu plus complexe que je ne le prévoyais.
Tout cela pour vous dire que, pour moi, avoir réussi à
faire tous ces changements sans grandes aides extérieures
était une grande victoire.
Vous
comprendrez que mon premier message ait été pour le collège
! J'annonçais aux élèves que même si
je ne connaissais pas encore leur réponse, enfin, j'avais
mis mon ordinateur à ma main et qu'il faisait exactement
ce que j'attendais de lui.
Ce
message était accompagné d'un jeune chien très
excité qui sautait un peu partout. J 'essayais d'amadouer
mes futurs petits amis. J'exprimais aussi ma hâte d'avoir
enfin de leurs nouvelles
Dorénavant
tous les message que je recevais s'ouvraient et je pouvais enfin
les lire et y répondre aussitôt. Au début
d'octobre je reçois un message qui disait à peu
près ceci ; '' Chère Wilda, je suis bien heureuse
que tu sois revenue de vacances, nous avons beaucoup aimé
tes messages animés. Dis-nous comment tu es, nous te voyons
comme une fée. C'était signé d'un nom de
petite fille, Rébecca.
Au
début ,je n'ai pas associé cette lettre au collège.
Je pensais toujours recevoir une lettre officielle m'annonçant
la décision de la personne responsable du projet. Si
c'était positif, des procédures futures devraient
normalement suivre.
Quelques minutes plus tard je recevais une quinzaine de petits
messages qui provenaient tous du même endroit, j'avais alors
ma réponse.
J'avais
répondu à la première petite fille qu'il
était impensable que je me décrive telle que j'étais
réellement, car j'aimais beaucoup mieux la façon
dont ils m'imaginaient, soit une fée.
Je crois que c'est de là que m'est venue l'idée
de parler de moi au passé et de laisser leur imagination
faire toutes sortes d'hypothèses sur ma personne.
Après
cela, à chaque semaine je recevais plusieurs messages,
deux fois par semaine.
Naturellement
je répondais individuellement à toua en reprenant leurs propres mots et je les encourageais à parler d'eux,
de ce qu'ils vivaient, de leurs goûts, de leurs espoirs,
de leurs difficultés, de leurs rêves; en réponse
aux deux ou trois lignes, je répondais facilement une page et plus.
Je
disposais de beaucoup de temps que j'employais à rechercher
un peu partout sur Internet le petit quelque chose qui leur ferait
plaisir. Si un élève me parlait d'un sport qu'il
aimait, comme par exemple, le foot, je pouvais chercher plusieurs
heures une image animée qui correspondait à ce sport.
Chaque message était personnalisé et s'adressait
uniquement à elle ou à lui contrairement aux récits
qui rejoignaient toute la classe.
Je
me donnais beaucoup de mal car je ne savais pas très bien
faire des recherches sur le web et en même temps, j'apprenais
à taper et à me servir de l'ordinateur. Une chose
qui ne m'aidait pas, non plus, c'était que les programmes
sur l'ordinateur étaient tous en anglais, et je ne le parle
pas. Heureusement que j'avais installé la version française
au début de toute cette volumineuse correspondance.
De
semaine en semaine je recevais toujours autant de courrier et
même qu'il s'en rajoutait un peu chaque semaine. C'était
la petite copine de ma correspondante qui me saluait ou un qui
n'était pas du groupe mais qui avait entendu parler de
notre expérience et qui se faufilait avec les autres, ainsi
de suite…
On
me posait beaucoup de questions sur notre culture, sur notre façon
de vivre au Québec, sur notre habillement, sur nos forêts,
sur nos relations avec les sauvages, y en avait-il sur ma rue?,
sur la façon de vivre de mon temps, ainsi de suite.
C'est
alors que j'ai pensé que plutôt de répondre
à ces quelques questions qui revenaient souvent individuellement,
je devrais plutôt faire un texte qui serait lu à
l'ensemble du groupe tout en continuant la correspondance individuelle
avec la trentaine de jeunes correspondants.
Je
pensais aussi que le sujet que j'entreprendrais devait me permettre
d'ouvrir plusieurs parenthèses sur des sujets susceptibles
de leur apporter une aide ou des recettes leur facilitant la vie.
J'espérais, comme par exemple, leur apprendre à
avoir confiance en eux, certains trucs de solution de problèmes,
à se responsabiliser . Tout cela en apprenant à
travailler sur un ordinateur.
Le
sujet choisi devait être accessible, à leur portée
et traité avec un peu d'humour. Des textes assez simples
pour une bonne compréhension et assez intéressants
pour leur donner le goût de lire et de poser des questions.
Mon
imagination fonctionnait à pleine vapeur afin de trouver
un sujet comportant les objectifs visés. Enfin ce sont
eux qui, sans le savoir, ont trouvé le sujet : moi…
Ce
n'est pas que j'aie eu une vie extraordinaire, mais c'était
pour moi un sujet qui en valait un autre. Je trouvais que grâce
aux expériences vécues, je pourrais ainsi parler
de sujets qui me viendraient au fur et à mesure de mon
écriture et selon les questions qui me seraient posées.
Les
questions me concernant revenaient régulièrement
et je trouvais que même pour moi, ça serait un exercice
qui me demanderait pas mal de rigueur et me ferait probablement
découvrir des choses.
Le
premier thème, présentation… illustre bien
les premiers propos.
Naître dans une partie du Québec à 99.9 %
francophone et s'appeler Wilda Johnson n'est pas évident.
Comme on me parlait beaucoup de la forêt, j'ai eu plaisir
à parler de mon expérience d'enfant élevée
en partie au contact des bûcherons. Pour eux, le sujet était
entièrement nouveau et les questions sont venues en grand
nombre, je reprenais donc mon texte et apportais les éclaircissements
souhaités.
Afin
que vous compreniez bien, je vais vous faire découvrir
en même temps que les élèves, les textes que
je faisais parvenir à mes nouveaux petits amis. Tout
le long de mon récit, vous serez au courant d'une partie
de la correspondance échangée avec les différentes
personnes qui font partie de mon histoire
Vous
verrez que tout se fait sous forme de questions des enfants et
réponses..Vous prenez aussi en considération que
tout se déroule entre une trentaine de jeunes correspondants, le professeur et moi.
Premier
texte…Faire connaissance.
Voilà, mon nom est Wilda, mon nom de famille est xxxxxx de connotation anglaise.
Je suis née au début de l'an 1937. Bien oui, vous
n'étiez pas encore nés. Vos parents eux-mêmes
n'étaient pas encore de ce monde... Je suis âgée
mais je ne suis pas vieille…enfin, c'est ce que je me dis
toujours…Ha, ha, ha !!!!
Je
suis née lors d'une très grosse tempête de
neige. Il paraît que les chemins étaient tous bloqués…
mais moi ça ne m'a pas dérangée du tout,
j'avais hâte de voir ce qui se passait au dehors.
C'est
peut-être à cause de cette naissance mouvementée
que j'ai appris très jeune à être combative!
Où
les femmes qui attendaient un bébé allaient-elles
?
Dans
ce temps- là, les mères accouchaient à la
maison et c'était une sage-femme ou une personne de bonne
volonté qui au fil des ans avait appris à assister
la mère. Ma grand-mère Fortin était une de
ces femmes qui ne refusaient jamais d'aider une future maman.
Mais j'ai su après qu'elle n'avait pas pu aider maman car
elle s'était cassé une jambe quelques jours auparavant.
Il
y avait beaucoup de naissances et très peu de médecins,
pas de clinique d'urgence, pas d'hôpitaux dans les petits
villages, peut- être qu'il y en avait dans les grandes villes
mais pas dans mon petit village.
Le médecin était alors appelé dans des cas
majeurs et c'est pourquoi, je présume, que le taux de décès
prématurés était si élevés.
La
mère qui attendait la venue d'un enfant devait garder son
état sous silence et les autres enfants, souvent, ne connaissaient
le fait que lorsqu'on leur présentait le nouveau-né.
Ils se demandaient certainement par quel hasard, un bébé
arrivait chez eux et pas ailleurs.
Tout
était caché comme si le fait de mettre une nouvelle
vie dans ce monde était mauvais. Que d'attentes, que de
joies perdues au nom de coutumes anciennes qui se perpétuaient
de génération en génération!
Mes
parents n'ont eu qu'un enfant : moi.

Mon
premier nue !
Partout
dans les alentours, les familles étaient très nombreuses
: dix, douze, quinze enfants et même plus dans une même
famille !
Vous l'avez échappé belle! Vous voyez-vous, avec une
douzaine de frères et sœurs…Ouf! Dans les maisons,
il n'y avait pas toujours d'électricité, très
peu d'auto, pas de douche, la radio commençait, pas de
télé, pas de vidéo, pas de console de jeux,
etc... Ouais !
Peut-être que le fait d'être plusieurs dans la famille
permettait de trouver des passe-temps différents... Enfin,
c'était une autre époque!
Où
êtes-vous née ?
Je
suis née à Normandin un petit village de la région
du Lac-St- Jean, dans la province de Québec, dans mon
pays le Canada…Si vous regardez sur la carte, vous verrez Normandin au bout du beau Lac St-Jean.
Il
se trouve en haut de la rivière Saguenay qui elle, se jette
dans le fleuve St-Laurent, un des plus beaux fleuves du Québec..
Dans
ce temps-là, la langue usuelle était le français,
elle était parlée par une très grande majorité
de gens dans la province de Québec.
Alors,
comment se fait-il que votre nom Johnson soit anglais?
Bonne
question hein !
En
fait, mon père qui s'appelait S Johnson venait, lui,
de la province du Nouveau-Brunswick. Il était venu au Lac
St-Jean avec son cousin germain qui était comme un frère
pour lui.
Cette
province touche la province de Québec d'un côté.
Ce sont donc des provinces voisines, même si, au Nouveau-Brunswick, les gens étaient en majorité anglophones.
Mais vivent là aussi des Acadiens dont la langue est le
français, mais qui ont dû faire leurs études
avec des livres uniquement de langue anglaise. On les reconnaît
à leur parler qui est souvent entremêlé de
mots français et anglais.
Comme
il travaillait à la coupe du bois, mon père s'est
retrouvé à travailler au Lac-St-Jean où
il a rencontré ma mère Gérardine, la treizième
d'une famille de quinze enfants…

1932....Deux
belles à marier
Isabella
et Gérardine..comme elles sont belles
La
religion catholique était omniprésente dans la vie
des habitants du Québec. Cela expliquerait peut-être
le fait que le prêtre soit, si l'on peut dire, la personne
considérée par beaucoup, comme la plus importante
de la communauté. Il était consulté pour
maintes choses qui normalement n'étaient pas de sa compétence.
S'il pensait qu'un de ses paroissiens refusait d'agrandir sa
famille, et souvent avec raison, une bouche de plus à nourrir
était au-dessus de ses moyens, sa femme était malade et ne
pouvait mener à terme une grossesse sans mettre sa vie en
danger, souvent le prêtre intervenait en leur disant de faire leur
devoir de bons chrétiens, en fait, de mettre le plus d'enfants
au monde.
Heureusement les choses ont changé depuis et la religion
a modifié quelques-uns de ses comportements.
Lors
de mon baptême le prêtre ne voulait pas me donner
le nom de Wilda. " Il n'y a pas de sainte de ce nom-là,
a-t-il dit à mon père. Vous ne pouvez donc pas l'appeler
ainsi ! ". Mon père lui a répondu, en lui donnant
sans doute un bon pourboire :'' Eh bien, elle sera la première
sainte de ce nom ! ''
Le
nom a été accepté mais je ne réaliserai
sans doute pas le vœu de mon père. Devenir Sainte
Wilda…ha ! ha! ha!
Mais
ce prénom, comme pour chacun d'entre vous, a fait de moi
une personne unique….
D'où
vient ce nom de Wilda ?
Ce
nom vient d'un pays beaucoup plus près du vôtre que
du mien. Il trouve son origine en Norvège où demeurait
une vieille tante de mon père. Le nom demeure toujours
ici très rare. Moi je l'aime bien, j'ai toujours aimé
être un peu différente.
Certes,
la différence est une arme à deux tranchants. Soit
on se distingue des autres, de préférence de la
bonne manière, soit on se replie sur soi-même en
essayant de ne pas trop se faire voir. Chacun a le choix de vivre
sa différence comme il le conçoit.
Toujours
à propos de mon nom, il y a plusieurs années, j'étais
responsable de plusieurs jeunes filles dans un magasin et une
jeune demoiselle m'a demandé : "Quel est votre prénom
? "
Toute fière, je lui ai répondu : " Wilda ".
Elle
m'a regardée très sérieusement et m'a dit
: " Ne vous en faites pas, mon père s'appelle Josué
et il a fait son chemin pareil ! " J'ai bien ri, mais j'ai
compris ce jour-là que les goûts ne sont pas à
discuter, hein !.


1931
....Gérardine et Isabella.
***
Ici j'ouvre une parenthèse pour faire plaisir à
la parenté ainsi qu'à moi-même
en intégrant plus de photos qui normalement n'étaient
pas incluses dans
mes textes originaux.
Hier,
le 10 mai 2002, je suis allée voir ma mère et j'en
ai profité pour
rapporter quelques photos anciennes.
Je
trouve intéressant de visionner ces photos et la mode d'un
autre temps.

Mariage
de tante Bella et oncle Alphonse en 1935

1936
Mariage de mes parents.
À
gauche, deux tantes du Nouveau Brunswick.
Tante
Wilda et tante Irène qui a été elle aussi
une personne
très
importante dans ma vie d'adolescente.