Te
rappelles-tu quand t'étais "Game"?
C'était avant
Internet, avant les PC, le Mac, Super
Nintendo...Avant le disco et le
McDo
Je parle des
bouquets de pissenlits.
Du bonhomme sept heures.
Du magasin du
coin.
Du ballon-chasseur.
Des cerceaux. Des bolos.
Des lèvres de
cire rouge.
D'un million de
piqûres de moustiques.
Des mitaines mouillées.
Des combats
d'oreiller.
Des sièges banane et des poignées ''Mustang".
Des
pupitres qu'on nettoyait à la fin de l'année.
De la voix de ta mère
lorsque ton oreille
était contre sa poitrine.
Des effluves de
parfum à
travers les manteaux des"Ma tante" en visite.
Je parle de
quand prendre de la drogue voulait dire
croquer une aspirine
rose.
De quand le coin
de la rue semblait loin et le centre
ville l'autre bout du
monde.
De quand personne n'avait un chien de race.
De quand un
vingt-cinq cents était une allocation
raisonnable, et un autre, un
miracle.
De quand les filles
n'embrassaient pas
avant la fin du secondaire.
De quand n'importe
quel parent pouvait discipliner
n'importe quel enfant, ou lui demander
de porter des sacs d'épicerie, et personne, pas même les
enfants,
ne trouvait à redire
contre ça.
De quand on se baignait assez longtemps pour avoir les
lèvres bleues.
De quand les
décisions étaient prises en
faisant«1,2,3,4,
ma tite vache a mal
aux pattes."
De quand la chose la plus grave qu'on pouvait attraper du
sexe opposé était un feu sauvage.
De quand avoir une arme à
l'école, ça voulait dire se
faire attraper avec un tire
pois.
Je parle de
regarder les dessins animés le samedi matin.
De jouer à la cachette au
crépuscule.
D'acheter des bonbons avec des bouteilles vides.
De
veiller sur le balcon en pyjama après avoir pris son bain.
De courir à
travers l'arrosoir.
De construire
des forts dans des bancs de neige.
De marcher à l'école, quelque soit
la température.
De sauter sur le lit.
De tourner sur soi-même
jusqu'à devenir étourdi.
De manger de la
poudre de Kool-aid dans des pailles en papier.
La pire humiliation
était d'être choisi le dernier dans une équipe.
Les ballons d'eau
étaient armes ultimes.
Les cartes de joueurs de hockey, un outil
d'échange redoutable.
Les catalogues
Sears faisaient office de magasins.
Les éraflures étaient guéries par
un bisou.
Si tu peux te rappeler tout ça, alors tu as
pleinement
VÉCU ton
enfance!
T'ES PAS GAME!!!
T'ES PAS GAME!!! T'ES PAS GAME!!!
Que ça rappelle des
souvenirs.!!!!!!!!!!!!!!!
Merci ma cousine
Rolande de m'avoir fait revivre ces bons moments de mon
enfance.
Ça fait du bien de
revenir aux sources de temps à autres.
** Ce texte venait
en tout premier lieu de
Chez Maya
que je remercie
d'avoir accepté de le partager..

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